Anne-Françoise DEBETENCOURT

Ma chère Ninou,

Tu en est allée, l’appareil photo sous le bras
Mais je parie qu’au paradis, c’est toi qui gère les photos.

Toujours un clic, une pose, "Bouge pas, c’est parfait !"
Même les nuages doivent sourire quand tu les prend en portrait.
Tu voyais le monde en lumière et en couleur,
Même un pot de fleurs ratatiné devenait œuvre d'art.

Cousine au cœur énorme, distributrice d’amour,
Tu arrivais chez nous pour "une heure",tu restais trois jours.
Tu voulais voir tout le monde, ne rien rater du clan,
Et repartait souvent… les bras chargés de photos, évidemment.

Faut dire que tu riais même sous la pluie,
Une joie collée à l’âme.
Toujours debout, même quand la vie te faisait peur,
Et même malade, tu disais : "T’inquiète, j’gère, j’suis une battante, d’ailleurs j’ai fait un cheesecake cette nuit."

Et puis ta foi… ah, ta foi immense et douce,
Tu croyais en la vie, en Dieu, en demain,
Et maintenant, on t'imagine, appareil photo à la main…

Ninou, tu me manques, sacrée tornade d’amour,
Mais tu laisses un bazar de souvenirs, pour toujours.
Reste près de nous,
Toi, la plus belle âme, ma cousine.

Ninou, mon amie chérie, rayonnante d'amour et toujours souriante, un soleil pour ton Olivier, ta famille et tes ami.e.s, tu resteras pour toujours bien vivante dans mon cœur. Ninou lumineuse, Ninou courageuse. Merci pour ce que tu m'as offert : ton amitié, ton accueil, ta joie de vivre, tes petits plats et tes gâteaux, tes cadeaux de vacances. Merci pour tous nos moments partagés, nos discussions, nos fous rires, nos petits tours à vélo, toi tu disais à bicyclette, nos soirées "paillasson lacté " sous les étoiles, nos sorties entre filles à Guérande, merci pour toutes tes photos d'êtres aimés, pour tous ces couchers de soleil sur l'océan où se retrouvaient, avant le dessert, nos deux co-familles, merci pour tes lancers de gâteaux aux mouettes dans l'espoir de les photographier en vol... Tu étais unique, attachante, adorable, tu étais originale, douce, accueillante, aimante, généreuse, rassurante, amicale. Tu étais une très belle personne, que j'aime de tout mon cœur. En suivant le chemin que tu as tracé, nous continuerons de partager des moments d'amitié et de bonheur avec ton Olivier, et avec toute ta famille qui s'agrandit sur le sourire d'Apolline. Au revoir Ninou, je t'aime, je pense à toi, tu continues à vivre dans nos cœurs ❣

Ma Ninou, 
Tu avais le don si précieux d'apporter une pincée de magie dans le quotidien, de rendre tout plus joyeux, plus lumineux, plus léger, plus doux. Les moments passés avec toi, Olivier, Benjamin et Alexandre font partie des souvenirs que je garde au creux du cœur comme des trésors. Ils sont faits de multiples petits bonheurs qui rendent la vie si grande : l'odeur de la verveine citronnée dans les infusions du soir, le tintement des rires autour des tablées que tu couvrais de délices chaque année plus incroyables, les cartes du Dixit patiemment sélectionnées puis glissées sur la nappe fleurie, le bruit des vélos dans l'allée qui fait pétiller le cœur “ils arrivent !”, la force des accolades lors des retrouvailles et l'émotion du dernier petit-déjeuner partagé avant les départs. Tu nous laisses avec le plus beau cadeau que l'on puisse recevoir dans une vie pas toujours tendre : une amitié forte, sincère et joyeuse, qui s'est transmise sur deux, et peut être bientôt trois générations. À nous maintenant de la cultiver, comme tu savais si bien le faire, en te promettant de faire longtemps résonner les rires aux quatre coins de Quimiac, et de t'envoyer chaque année nos sourires voler bien haut, au gré du vent, comme des cerfs-volants espiègles qui relieront le ciel et la terre, sous le regard curieux de l'océan et le rire des mouettes.